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GUIDE FERLD 2012
DES FORÊTS ET DES HOMMES
Avec tous ces traitements, de nombreux travailleurs
forestiers sont passés par ce site. Les travaux sylvicoles
ont principalement été financés par le programme de mise
en valeur des ressources du milieu forestier, géré par la
MRC d’Abitibi-Ouest. Dans un premier temps, la société
REXFORET a fait d’une pierre deux coups en réalisant
des travaux d’aménagement tout en permettant à des
bénéficiaires d’aide sociale de réintégrer le marché du
travail. Par la suite, les travaux ont été réalisés par des
travailleurs forestiers oeuvrant pour des coopératives
forestières et des sociétés sylvicoles.
LE SOUS-SOL DE LA FERLD
Si l’Abitibi est un pays de forêts, c’est aussi un pays de
ressources minérales. L’historique de l’exploitation minière
dans le secteur de Duparquet a débuté au début du 20
e
siècle, avec la mine Beattie qui a extrait plus d’un million
d’onces d’or entre 1931 et 1957. Plus récemment, la mine
Fabie, dans le secteur sud de la FERLD, a exploité plus
de 100 000 tonnes de cuivre dans les années 1970 et a
brièvement été remise en production en 2008-2009, alors
que démarrait le projet de mine « Magusi » près de la baie
Fabie. Les deux projets ont ensuite été mis sur la glace. S’il
n’y a aucune mine active dans le secteur de Duparquet et
de la FERLD aujourd’hui, l’intérêt minier génère toujours
des activités d’exploration dans les alentours.
SOURCE,
JE BOIRAI DE TON EAU
Une petite soif? Suivez le sentier et allez remplir votre
gourde à la source, située à environ 100 m du chemin. Il y
a quelques années, une compagnie d’exploration minière
a rencontré une veine d’eau souterraine lors d’un forage. Il
ne s’agit pas d’un endroit très bucolique, mais l’eau y est
toujours fraîche et des analyses d’eau effectuées en 2006
indiquaient que l’eau était potable. Servez-vous!
© Claude-Michel Bouchard
Entrée de la mine Fabie
La quête de rendements que sous-entend la
sylviculture intensive laisse apparemment
peu de place à d’autres considérations,
comme la biodiversité.
Malgré la série de traitements qu’il a connu, ce
peuplement a cependant une allure très « naturelle »,
au sens où il n’est pas inhabituel de voir de l’épinette
blanche s’installer à travers un jeune peuplement
de pin gris. De plus, ici et là, on aperçoit des tiges
feuillues, moins intéressantes sur le plan commercial,
mais qu’on a laissées quand elles n’étaient pas
nuisibles au développement des résineux. Même s’il
ne s’agit pas d’un objectif en soi, c’est bien la preuve
qu’il est possible d’allier rendement et biodiversité!
QUAND SYLVICULTURE
INTENSIVE NE RIME PAS
AVEC SIMPLIFICATION
© Virginie Angers
07
ARRÊT
Nid de paruline à flancs marrons
© Brian Harvey
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